Des abris pour les animaux liminairesPar Bonnie / 25 novembre 2021 18 janvier 2022 Des abris pour les animaux liminaires Le 26 novembre 2021, l’association « Tous sans abris ! » s’est déplacée dans le quartier de Bellegrave pour construire des abris à chauves-souris. Mais pas seulement : l’association propose aussi des dortoirs pour les abeilles solitaires (en bas à gauche) et des abris pour les mésanges (en haut à gauche).Les participants construisent eux-mêmes l’abri et repartent avec afin d’aider les chauves-souris vivant à proximité de leur maison à trouver un gîte. Bien qu’elles nichent tout près des habitations humaines, aucun danger : ces mangeuses de moustiques n’accrochent pas les cheveux !Le parc Rivière possède divers abris pour les mésanges, rouge-gorges et d’autres espèces troglodytes comme les chouettes hulottes. Le trou sur l'abri dépend de l’espèce d’oiseau cible. Ici, la mésange va dans son abri uniquement pour élever ses petits.La ligue de la protection des oiseaux (LPO) était aussi présente au quartier Bellegrave, fin novembre, pour sensibiliser le public sur la protection de la faune et la flore. Pour encourager les citoyens à mettre la nature au cœur de la société, eux aussi ont proposé aux habitants de construire des refuges pour animaux sauvages.Les oiseaux ne sont pas les seules espèces liminaires (qui dépendent des humains) vivant proche des habitations humaines et au parc Rivière. Les hérissons, aussi surnommés « l’ami du jardinier », sont en voie de disparition et ont besoin de gîtes, comme celui-ci, pour pouvoir se reposer l’hiver et ainsi dépenser le moins de réserve possible pour survivre le printemps suivant.L’hôtel à insectes permet à diverses petites bêtes, comme les araignées et les papillons, de trouver refuge. En ville, il est rare de trouver du bois mort, car il est souvent jeté ou déposé en dehors des zones urbaines. Pourtant, c'est un lieu de vie idéal pour une grande partie des petites bêtes, proies comme prédateurs. Le mélange de ces petites bêtes au même endroit peut néanmoins conduire à la chasse d’une espèce sur l’autre.Le compost que nous produisons à partir de nos déchets végétaux est un paradis alimentaire et une cachette efficace pour les petites bêtes. C’est le cas du cloporte qui, alors qu’il ressemble plus au homard qu’à un insecte, est un arthropode vivant sur la terre et non dans l’eau. Il se nourrit de matière organique morte qu’il fragmente et prépare pour la décomposition.La faune du sol, petite mais très utile, vit dans les 15 et 20 premiers centimètres du sol. Celle-ci représente environ 80 % de la biodiversité animale connue. Autrement dit, il y a plus d’habitants dans la terre qu’au-dessus. Le gendarme est la punaise d’Europe la plus répandue et comme beaucoup d’autres insectes, elle aime loger dans la litière au pied des arbres.Les champignons sont les premiers acteurs incontournables de la décomposition du bois mort. Une fois fragmenté, le bois, très dur au début, peut nourrir d’autres organismes et ainsi faire fonctionner le réseau trophique.Le lichen est un organisme né d’une fusion entre une algue et un champignon qui vivent en symbiose. Les algues contiennent de la chlorophylle qu’elles mettent à profit pour produire des sucres grâce à l’énergie solaire, au gaz carbonique de l’air et à l’eau. Ces sucres nourrissent les champignons qui, en retour, aident les algues à se procurer quantité de sels minéraux et d’eau dont elles ont besoin. L’écorce des arbres est un habitat privilégié pour cet organisme.L'Écureuil roux est d'abord une espèce inféodée aux forêts de conifères et mixtes. La fragmentation des forêts et du bocage menace l’écureuil qui se déplace d’arbre en arbre tout au long de l’année. Il construit des nids, qui ont la particularité d’avoir une entrée par le bas, pour se protéger et se reposer, surtout l’hiver. Retour au journal