Existe-t-il un plan B ?Par Bonnie / 25 novembre 2021 18 janvier 2022 Existe-t-il un plan B ? Pourrons-nous un jour habiter sur une autre planète ? Cette question traduit un rêve utopique qui anime l’être humain depuis plusieurs décennies. La Cité de l’Espace, à Toulouse, retrace cette aventure humaine en exposant les emblèmes de celle-ci, comme ici la fusée Ariane 5, qui est un lanceur spatial de l'Agence spatiale européenne (ESA), développé pour placer des satellites sur orbite et permettre l’étude de notre système solaire.La station spatiale internationale (ISS), dont la vue depuis un de ses hublots est reproduite ici, accueille en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l'environnement spatial. Ce laboratoire en apesanteur permet ainsi de mener des recherches essentielles à l’implantation de la vie humaine sur une autre planète.Depuis les années soixante, la planète Mars, surnommée la “planète rouge”, ici à droite de la Terre, fait l’objet de nombreuses études. Cette planète tellurique qui recèle 1,5% à 3% d’eau sous sa surface et compte de nombreuses caractéristiques semblables à celles de la Terre pourrait donc servir de laboratoire expérimental à la vie humaine extraterrestre.En 2021, le spationaute français Thomas Pesquet, représenté à gauche, a été envoyé dans la Station spatiale internationale afin de mener la mission Alpha. Celle-ci consistait à réaliser de nombreuses expériences scientifiques, mais aussi à étudier et à préparer de futures missions vers la Lune et Mars.Les équipes au sol communiquent en permanence avec les spationautes et suivent en direct les expériences scientifiques et les données récoltées dans l’espace, comme on peut l’observer ici, sur cette reproduction de base de communication présente à la Cité de l’espace.De nombreux rovers, tels que Perseverance ou Curiosity (photo), ont été envoyés sur Mars dans le cadre de missions spatiales. En attendant de pouvoir envoyer des spationautes sur la planète, ces robots sont chargés d’étudier les caractéristiques du sol martien et de transmettre des données aux équipes de scientifiques sur Terre.Bien que les premiers pas de l’être humain sur la planète rouge semblent imaginables dans les décennies à venir, de nombreuses problématiques doivent encore être réglées avant le départ pour Mars. Des modèles de cabines, semblables à celles présentées à la Cité de l’espace, sont à l’étude pour permettre aux spationautes de voyager dans les meilleures conditions. Ces habitacles doivent être optimaux pour un voyage de longue durée car lorsque Mars est au plus près de la Terre, il faut tout de même 180 jours pour l’atteindre !Les technologies d’aujourd’hui ne permettraient pas aux spationautes de revenir sur Terre. Le voyage vers Mars serait donc un aller simple. Des modules d’abris, comme celui que l’on peut observer ici, sont donc à l’étude afin d’héberger les spationautes une fois sur la planète rouge. Les conditions naturelles sur Mars sont très différentes de celles sur Terre. Là-bas, la pression atmosphérique correspond à 1% de celle de la Terre. L’atmosphère est composée à 98% de dioxyde de carbone. La température au plus fort de l'été martien est de 10 °C en début d'après-midi et de −80 °C la nuit…Voici un modèle de base qui pourrait être installée sur la planète Mars. Celle-ci permettrait de stocker du matériel, de la nourriture ainsi que les ressources nécessaires à la vie sur la planète. Elle protégerait aussi les spationautes des tempêtes de sable ou des éruptions solaires.La Cité de l’espace propose différents modules d’activités présentant des solutions possibles à la vie sur une autre planète. Ici, des tests d’agriculture lunaire : pour pouvoir survivre sur une autre planète, les spationautes auraient aussi besoin de résoudre des problématiques relatives aux ressources pour survivre en milieu hostile. La production d’énergie pour se chauffer ou communiquer avec la Terre serait nécessaire. La production d’eau, d’oxygène et de nourriture serait également primordiale.Vivre sur une autre planète semble aujourd’hui un projet utopique qui pose de nombreuses problématiques scientifiques mais aussi philosophiques et éthiques. Ces réflexions continuent toutefois d’alimenter le débat scientifique et sociétal. En attendant d’avoir toutes les réponses à leurs questions, les scientifiques continuent d’étudier à la loupe le sol de la Lune, dont on peut apercevoir un échantillon ici, et de la planète Mars afin de lancer de futures missions vers celles-ci. Retour au journal