Les confinements, créateurs d’anxiété ?Par Bonnie / 25 novembre 2021 18 janvier 2022 Les confinements, créateurs d'anxiété ? Cacophonie. Pouvez-vous entendre cette photo ? L’agitation d’une avenue et les nombreux bruits de la circulation sont une source d’anxiété assez commune, que l’on soit au volant ou sur le trottoir.Invasion. Dans la masse informe peuplant la rue, certains se démarquent par un uniforme ou des couleurs criardes. Eux sont là pour surveiller, pour aborder, pour interagir avec les passants. La bulle de solitude rassurante créée pour ignorer la foule se fragilise alors.Absurdité. Même les situations qui peuvent sembler les plus communes et les plus anodines sont une source d’anxiété intense pour certains. Traverser une simple rue peut être aussi anxiogène que d’affronter des chimères sans tête, pourtant invisibles pour la plupart d’entre nous.Angoisse. Levez la tête, regardez autour de vous. La ville a des yeux partout. Chaque personne, chaque balcon, chaque fenêtre peut être source d’oppression.Oppression. Les ruelles transversales sont le meilleur moyen d’éviter l’animation des avenues. Mais l’étroitesse des lieux, la hauteur des murs… Ce qui semble être un échappatoire peut vite devenir une nouvelle prison.Coupure. Pourquoi les autres y arrivent-ils si simplement ? Pourquoi quelque chose d’aussi banal est une telle épreuve pour moi ? La culpabilité et la peur de ne pas être à la hauteur isolent du monde, de manière bien plus efficace que l’anxiété.Hyperstimulation. Une ruelle étroite. Sombre. Enfermante. Un camion sonore. Lumineux. Odorant. Tous les sens sont mis en action, avec un seul objectif : éviter l’obstacle. Lorsque le prédateur s’éloigne, l’épuisement prend le dessus sur la panique...Danger. Un passage piéton, un bus qui bloque la vue… Le danger est caché par une masse de tôle encombrante. Un instant de distraction, un faux pas, peut être fatal. Faire attention peut ne pas suffire à apaiser cette sensation de danger imminent.Confusion. Lorsque l’anxiété cogne dans la poitrine, tout peut paraître flou. Une tornade se déclenche et mélange tout. Où suis-je ? Comment suis-je arrivée là ? La seule chose se démarquant du chaos, c’est ce profond sentiment d’inconfort…Interruption. Rassembler toutes ses forces pour se concentrer sur le chemin n’est parfois pas suffisant. La ville est pleine de pièges, d’interruptions, de contradictions. Une cassure dans le rythme de marche peut suffire : l’anxiété revient et envahit l’esprit.Étouffement. Les transports sont-ils vraiment une option ? Être à la merci d’inconnus, dans l’incapacité d’avoir un espace vital. Le bruit, l’odeur, l’impossibilité de voir. Sentir sa cage thoracique se serrer, la panique monter… Il est temps de se battre pour sortir.Appréhension. Sortir est une épreuve lorsque l’anxiété attend, tapie à chaque coin de rue. Malgré tous les efforts faits pour lutter, pour s’intégrer, pour vaincre ses démons, la seule pensée qui hante après la fin d’une telle épreuve est simple… « Plus jamais ». Retour au journal