L’universalisme, un modèle politique en crisePar Bonnie / 25 novembre 2021 18 janvier 2022 L'universalisme, un modèle politique en crise Le palais de justice de Bordeaux est surplombé de deux statues : Montesquieu, à gauche, et Michel de L’Hospital, à droite, qui ont respectivement été critique de l’ancien régime et partisan de la tolérance religieuse.Si le coq renvoie depuis l’époque romaine aux populations qui vivaient de l’autre côté des Alpes, ce sont les révolutionnaires qui en font un symbole de la toute nouvelle nation française en 1789, d’où sa présence sur le monument aux Girondins.Le monument aux Girondins, qui surplombe la place des Quinconces à Bordeaux, rend hommage aux députés dits “girondins”. Un groupe politique puissant dans les premières années de la révolution française avant d’être, pour une large part, poursuivi et éliminé pendant la Terreur.Après la défaite de la France en 1870, le pouvoir législatif fuit Paris et se réfugie à Bordeaux. Le Grand Théâtre de Bordeaux, ici, deviendra provisoirement l'Assemblée Nationale, avant de reprendre sa vocation culturelle fin 1871.Sur la place de la République, un monument rend hommage aux enfants de la Gironde morts pendant la guerre de 1870 contre l’empire prussien.Le pont Jacques Chaban Delmas est un des huit ponts permettant de franchir la Garonne à Bordeaux. Il tire son nom de Jacques Chaban Delmas membre de l’Union des démocrates pour la Cinquième République (ancêtre du RPR), figure de la résistance et maire de Bordeaux (1947-1995).Sur les murs, en hauteur, de la place Saint-Michel, le graffiti “tous séparatistes”, expression renvoyant aux critiques de l'universalisme républicain en France.L’Hôtel de ville de Bordeaux, place Pey Berland, est surplombé de trois drapeaux : celui de l’Union européenne, de la République française et de la région Nouvelle Aquitaine. Retour au journal